Après avoir attaqué les retraité-es sur le fait qu’ils ont obtenu une revalorisation de leur pension au 1er janvier 2025 de 2,2%. La droite, les grands patrons, les amis du président de la république y vont chacun de leur petite phrase assassine.

Gilbert Cette, président du Conseil d’Orientation des Retraites a considéré les retraité-es comme des « inutiles », en octobre dernier. Il réitère et suggère la suppression de l’abattement de 10 % sur l’impôt sur les revenus dont bénéficient les retraité-es. ( « les Echos » du 6 janvier 2025)
Puis le président du MEDEF, Patrick Martin considère cet abattement comme « aberrant » et « contre-nature ».

En effet, tous les deux parlent de cet abattement de 10% lié seulement aux frais professionnels. Or la loi ne dit pas cela. Si c’est vrai pour les salariés, il en est autrement pour les retraité-es. En réalité cet abattement est surtout lié au fait que ni les salariés, ni les retraité-es ne peuvent frauder l’administration fiscale.

C’est le contraire pour nombre de rentiers, de grands patrons... les membres du Medef participent pour beaucoup aux 150 milliards de fraude fiscale réalisée chaque année en France.

Si l’abattement était supprimé pour les retraité-es, cela les conduirait à avoir un plus fort taux d’imposition, ou à rendre imposables des retraité-es qui ne l’étaient pas.

Pour la FSU, pour le groupe des neuf, les retraité-es ne sont pas la variable d’ajustement des dettes de l’État. Après la mobilisation du 3 décembre dernier, les neuf organisations syndicales et associatives de retraité-es vont agir, interpeler les parlementaires une nouvelle fois pour que ce projet de suppression de l’abattement de 10 % ne voit pas le jour.

10 % abattement fiscal remis en cause pour les retraité-es

10 % abattement fiscal remis en cause pour les retraité-es