Lecture de la déclaration liminaire quasi unitaire :

En réponse à certains points abordés dans celle-ci, M. Neuviale nous a indiqué :
– que la DSDEN est en lien avec les services territoriaux et la préfecture concernant les familles à la rue
– que la prime exceptionnelle pouvoir d’achat concernant les agents territoriaux sera abordée lors de la prochaine réunion de dialogue social.

Pour la FSU-SNUipp, cette prime n’est pas une revalorisation salariale ! Elle déplore aussi qu’elle ne touche qu’une partie des personnels et réclame que les salaires des 3 FP soient revalorisés à la hauteur de l’inflation et plus.

Quelques chiffres :

– En 2023-24 : 475 écoles contre 477 l’an passé (2 fusions)
– Nombre de RPC en 2022 et 2023 : 37
– Le nombre d’élèves/classe diminue globalement dans le département
Cependant, la FSU-SNUipp espère que cela n’occasionnera pas de fermetures en cascade !
– Sur 2127 classes en 2023/24 : 258 en REP+, 427 en REP, 685 en EP, les autres : 757
– Augmentation des cours dédoublés
– Sur 1226 élèves prévus à cette rentrée : 1220 inscrit.es
– Légère hausse de la scolarité des élèves de - 3 ans (2022-23 : 711 ; 2023-24 : 726)
– le déblocage de la liste complémentaire a permis le recrutement de 9 personnes qui correspondent à 4,5 postes : l’IA a choisi de mettre ces moyens pour renforcer des équipes de circonscription. Notre crainte est qu’il n’y ait pourtant pas de remplaçant.es dans les semaines et mois à venir, notamment à cause des maladies automnales et hivernales.
– ASH : 300 élèves en attente ULIS (école, collège, lycée), 200 élèves en attente de place en IME, 100 places disponibles en SEGPA (mais 94 en attente de l’avis favorable des familles qui peuvent rencontrer des problèmes de transport), 4 % des élèves notifiés ne sont pas accompagnés.

Priorités départementales : perspectives

– Opération petits déjeuners reconduite dans 49 écoles : 11 partenaires ont signé une convention avec la DSDEN. C’est en cours de validation.
– Classes de GS-CP-CE1 dédoublées à 100 % à la rentrée 2024
– Accompagnement des EBEP
La FSU-SNUipp attend un groupe de travail début décembre à ce sujet pour connaître les propositions de l’institution afin d’aider efficacement les équipes en grande souffrance - du fait de la gestion de ces élèves, sans moyens supplémentaires.
– Accompagnement des territoires (évolution du réseau scolaire, NEFLE : accompagner les écoles déjà engagées qui ont un avis favorable sur leurs projets pédagogiques, en développer d’autres : ouverture culturelle et sportive : section internationale, etc.)

Plan d’action départemental
– PAD se généralise (17 écoles l’an dernier). Des équipes entières sont engagées pour 3 ans. Cette année, 20 nouvelles écoles (126 PE et 20 directrices/teurs). 4 jours de formation pour les PE, 4 supplémentaires pour les directrices/teurs. Les équipes ont défini les axes sur lesquels travailler : fluence – lexique – raisonnement
– accompagnement des PAD N+1 = 6 heures de formation

Inter degré
– ULIS : 61 dans les écoles, 54 dans les collèges dont 4 créations à cette rentrée, 8 dans les lycées dont 2 créations à cette rentrée
– création de 6 UEE (unités d’enseignement externalisé) : Etienne Marchand/Tilleuls (Doullens), Corbie, Airaines, St Valéry/Somme, Roisel et Nesle.
– EANA (élèves allophones nouvellement arrivés) : augmentation en 2022/23 (Afghanistan/Ukraine)
746 en juillet 2023
– Créations : une UPE2A au lycée la Hotoie + deux 1/2 (collège A.Janvier/A.Rimbaud,) + une à l’école Louise Michel et une à Albert Roze (8 UPE2A 1er degré, 10 dans 2nd degré).
La FSU-SNUipp a relevé que quelques élèves allophones au collège Millevoye à Abbeville ne bénéficient pas de ce dispositif. L’IA en a pris note tout en nous précisant qu’une UPE2A ne peut s’ouvrir avec si peu d’élèves. N’hésitez pas à nous faire remonter vos besoins !
– les PIAL vont être transformés en PAS (pôle d’appui à la scolarité) : 30 sont prévus et seront pilotés par 1 enseignant.e spécialisé.e.
La FSU-SNUipp s’interroge sur ce dispositif : être enseignant.e spécialisé.e suppose des compétences qui sont différentes de celles de pilotage ! De plus, qui va prendre la place des enseignant.es spécialisé.es alors que les RASED sont déjà incomplets ?!
– AESH : en 2023-24, dotation de 778 ETP consommée à hauteur de 726 ETP (346 CDD-380 CDI) : d’après l’IA, certaines personnes n’ont pas les compétences nécessaires pour accompagner certains élèves ou résident trop loin des écoles ou établissements)

Cités éducatives
– Amiens Nord : amélioration du climat scolaire, développer l’ambition. Mise en place du "8h-18h"
– Etouvie : volonté d’étendre sur 0-3 ans. Travail de diagnostic, parentalité avec les centres sociaux
On dépasse le champ de l’Education nationale : partenariat et pilotage entre la préfecture, la ville et l’EN (Troïka)

TER : territoires éducatifs ruraux
Zones isolées de la culture, du sport, du lycée de secteur. Le but est d’accompagner les TER pour corriger l’impact des inégalités territoriales dans la réussite scolaire des élèves. On coopère autour de l’école + santé + culture + jeunesse et sport
Somme : expérimentation (3ème année)
Il y a une baisse démographique dans ces zones, comment maintenir l’attractivité ?
Dans chaque TER : définir une thématique locale.
Beaucamps-le-Vieux : amélioration et ambition des élèves, mobilité, musique. Pas de bilan car pas encore terminé.
Rosières en Santerre : travail en réseau
Extension 2024 : Chaulnes – Crécy en Ponthieu/Nouvion
D’ici fin décembre, établir un diagnostic et engager la démarche contractuelle avec les partenaires du territoire.
Les TER vont être inclus dans la convention ruralité (sera présentée prochainement)
Coordination IEN, chef d’établissement, coordonnateur, Mme Grardel (IEN en charge de la compétence territoire)

Plan de lutte contre les violences scolaires
+ 50% d’augmentation des signalements !
1 ETP concernant ces violences a été créé pour le 1er degré mais l’IA a pris conscience de l’ampleur des violences et créera un poste supplémentaire si c’est possible.

Programme phare
La DAASEN nous a présenté ce programme ... bien beau sur le papier mais difficilement réalisable dans nos écoles sans moyens supplémentaires !!!
Pour la FSU-SNUipp, la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire, et sa prévention, est un sujet essentiel. Mais l’enjeu est trop important pour que les initiatives ne servent qu’à des fins statistiques et de communication. Les différents plans et initiatives nationales ne doivent pas faire oublier que l’école doit aussi être un lieu de réflexion et d’enseignement propice à un climat scolaire de qualité où des situations de harcèlement ne pourraient pas s’installer.
Nous devrions bénéficier d’une formation sur le sujet (sur le temps scolaire).

CDEN du 7.11

CDEN du 7.11