Lecture des déclarations liminaires . Ci-dessous celle de la FSU :

DECLARATION LIMINAIRE

Prise de parole de Mr Tonolli (conseiller départemental à Abbeville) sur le problème du RPC de Quend et sur les documents préparatoires du CDEN concernant la sectorisation des collèges.

Sur la crise de l’énergie :
Mr le Préfet affirme qu’il ne faut pas avoir d’inquiétude. Si un délestage doit être effectué, il sera resserré sur des quartiers. L’IA va présenter jeudi 15 aux directeurs et directrices, le vendredi 16 décembre aux OS, les modalités qui seraient mises en œuvre dans le département en cas de coupures de courant.

Sur les questions AESH :
– La FSU continue d’alerter sur leur situation salariale, de dénoncer les inégalités, et d’interpeller le ministère pour obtenir la reconnaissance de leur métier par un statut et un salaire décent. Dans la Somme, au sujet des AESH, nous avons un problème d’accueil et de gestion des personnels, d’absence de réponses et de solutions très tardives aux problèmes de contrats, d’affectations ou de rémunérations, ce qui nous a amené à poser des questions diverses à ajouter à l’ordre du jour. Retour ligne automatique
Le Secrétaire Général va programmer des réunions avec les coordonnateurs-trices PIAL pour un meilleur fonctionnement des PIAL. Pour certaines situations, il faut voir avec lui-elle directement. Retour ligne automatique
Si vous envoyez un courrier, n’oubliez pas de mettre le snu80@snuipp.fr en copie.

- Sur le plafonnement horaire des AESH, le SG s’appuie sur les coordonnateurs-trices PIAL. Lorsque cela a été demandé et possible, d’augmenter le volume horaire des AESH, cela a été fait.

Sur la sectorisation des collèges de la Somme
La FSU salue le travail des services du Conseil Départemental et de la DSDEN mais déplore la parution dans la presse des scénarios de travail et regrette que les documents récapitulatifs des travaux de la commission n’aient pas été mis à disposition de l’ensemble des membres du CDEN pour préparer l’instance en amont.

Sur la formation « valeurs de la République »
Elle est obligatoire pour toutes et tous : école, collège et lycée. Selon l’IA, c’est une nécessité pour accompagner les équipes qui sont confrontées à ces problématiques.

Sur l’Education Prioritaire :
Notre ministre a fixé comme objectif la rentrée 2024 pour revoir la carte.

Sur la restructuration scolaire :
L’IA souhaite procéder à un bilan de la convention ruralité et dresser un bilan du résultat concernant la mise à niveau du bâti scolaire.

Sur le RESF :
La FSU indique que RESF regrette de ne plus avoir de RDV réguliers à la préfecture pour évoquer des situations urgentes. Le préfet répond qu’il travaillait régulièrement avec RESF dans son précédent poste, et souhaite avoir des relations régulières avec RESF.

Sur la demande de services civiques :
Les IEN ont donné l’information aux différent.es directeurs et directrices d’école. Les contrats ont été formulés (date limite jusqu’au 9 janvier). Il y a selon l’administration parfois trop de demandes dans le même secteur.

Sur les résultats des évaluations nationales :
Progression positive des résultats entre la rentrée 2021 et 2022. Les écarts se sont réduits avec le niveau national dans quasiment toutes les compétences. L’IA souligne le travail des équipes. Seule régression : la lecture à haute voix au niveau CE1.
Les REP progressent dans toutes les compétences.

La FSU a interpellé l’IA en demandant s’il s’agissait d’une véritable progression des élèves ou d’une préparation aux évaluations.
Pour l’IA adjointe, il ne s’agit pas de bachotage, mais des progrès de nos élèves grâce au travail des équipes.

Quelques chiffres clés pour la rentrée 2022-2023 dans le 1er degré :
477 écoles à la rentrée
2215 classes
Nombre de regroupements pédagogiques : 98 (dont 37 RPC et 61 RPI)
GS : 45 en REP+, 43 en REP, 195 hors REP
655 classes hors REP à 24 élèves maximum
Perte de 1118 élèves (Prévisionnel rentrée 2023, -1226)
17,2 % scolarisation moins de 3 ans, plus qu’au niveau national (9,9%) et académique (12,5%).
Taux d’encadrement hors classe dédoublée à la rentrée 2021 à 20, 9 élèves et 20,1 à la rentrée 2022.
Instruction en famille : 227 à cette rentrée 2022 (baisse depuis la rentrée 2020, l’année COVID, à 357).
48 écoles opération « petit déjeuner » (44 l’année dernière). 3280 bénéficiaires en 2022/2023. 11 partenaires avec la DSDEN dans l’ensemble du département.
Rentrée 2023 et 2024 poursuite des dédoublements en GS et poursuite CP et CE1
Projet présidentiel « Notre école faisons-la ensemble » : 110 écoles inscrites, collèges et lycées.
Plan d’action départemental et formations (3 entrées : vocabulaire, lecture fluence et raisonnement au sens large). On intègre généralement l’équipe entière du cycle 1 au cycle 3. Favoriser des pratiques communes, des analyses communes, des échanges… 17 écoles sont volontaires.
4% des élèves en situation de handicap dans le premier comme dans le second degré.
ULIS : ouverture en septembre à Domart en Ponthieu, Flixecourt, Rosa Parks, Albert (Pierre et Marie Curie) + 6 ULIS Lycée.

Déploiement de la Cité éducative avec Etouvie « cité sœur ». Au niveau des échéances, le projet est pérennisé jusqu’en 2027. Son objectif est de mettre en relation les partenaires de l’école et de conforter le rôle des écoles avec tous et toutes les résident-es du secteur (dans l’école et hors l’école). Le but est d’étendre ce projet aux 16-25 ans et de mesurer l’impact sur le suivi des élèves.

Sur la sectorisation des collèges du département :
Il s’agit du fruit d’un long processus entamé depuis 2018.

5 secteurs sont ciblés, ce qui représente 27 collèges et 43 communes. La commission a trouvé indispensable de réactualiser les capacités d’accueil des collèges.
3 situations :
– manque d’élèves : Collèges de Mers, Nesle, Corbie et 2 collèges d’Albert. (inférieur à 65%) collège Rosa Park, Guy Maréchal, Jean-Marc Laurent…
– trop d’occupation : collèges d’Acheux en Amiénois, Villers-Bretonneux, Ailly sur Somme, Sagebien et Amiral Lejeune.
– question de l’attractivité : demande de dérogation des familles, de grandes constantes en la matière en milieu rural et urbain.
Autres critères : Mixité sociale et réussite scolaire, conditions d’accueil, proximité et éloignement géographique.
A savoir : tout élève qui démarrera un cycle, pourra le terminer dans son collège d’origine.

Vote :
FSU et les fédérations de parents s’abstiennent.
UNSA vote Pour.
SNALC et FO votent contre.

Pourquoi une abstention ?
Comme l’indique ce compte-rendu, il a y trois sortes de situations pour les collèges du département. La nouvelle sectorisation est plus que nécessaire pour certains collèges.
A la FSU, on souhaite réintroduire de la mixité sociale dans les établissements du secondaire (surtout à Amiens et autour d’Amiens). Par le biais des dérogations, il ne faudrait pas annuler les effets de cette volonté. La FSU a parlé de la "ghettoïsation" dans certains collèges mais aucune proposition ne sort de la commission pour améliorer la question de la mixité.

CR DU CDEN DU 12 DECEMBRE 2022 : AESH, EDUCATION PRIORITAIRE, EVALUATIONS NATIONALES, SECTORISATION

CR DU CDEN DU 12 DECEMBRE 2022 : AESH, EDUCATION PRIORITAIRE, EVALUATIONS NATIONALES, SECTORISATION