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Formation initiale des PE à partir de la rentrée 2024

Publié le 15-04-2024 - MAJ il y a 2 ans

C’est dans son document de préparation de la nouvelle réforme de la formation initiale, intitulé "Les écoles normales du 21e siècle" que le gouvernement présente son projet.
Ainsi, dès le concours 2025, ce projet devrait s’appliquer.

Le recrutement des futurs PE est envisagé à bac +3 suivi de deux années de formation initiale, rémunérées sous statut de la fonction publique aboutissant à un Master.

 Les M1 seraient des élèves fonctionnaires et rémunérés 1 400 euros net par mois. Ils seraient en stage d’observation environ un tiers du temps.

 Les M2 seraient des fonctionnaires stagiaires et rémunérés 1 800 euros net par mois. Ils seraient en responsabilité en classe à mi-temps.

Le gouvernement envisage la création d’une nouvelle licence "LPPE" (Licence de Préparation au Professorat des Ecoles) et souhaite que 80% des personnes recrutées au CRPE soient issues de cette licence. Emmanuel Macron souhaitant "élever le niveau qualitatif de la formation".

Il y a là une réelle crainte de la FSU-SNUipp d’une "désuniversitarisation" de la formation car il s’agit de "normaliser" les pratiques enseignantes et d’avoir le plein contrôle sur la formation aux dépens des universités.
La FSU-SNUipp demandait le développement des modules actuels de préprofessionnalisation dans les différentes licences universitaires ou les licences en sciences de l’éducation.

Adieu les INSPE, bonjour les ENSP (Ecole Normale Supérieur du Professorat) ! Le projet prévoit une tutelle des ENSP par le MEN et le MESR.
La part des enseignants chercheurs dans les équipes de formation s’amenuiserait au profit de PE et de PLC choisis (la détention d’un CAFIPEMF n’étant même pas évoquée) ; les formateurs nommés par le MEN auraient des contrats de trois ans renouvelables et les directeurs d’université toucheraient des primes en fonction des objectifs remplis.

Le ministère met en place une formation visant à formater !
Pour la FSU-SNUipp apprendre à apprendre nécessite une certification : le CAFIPEMF.

Le nouveau concours

Il comporterait deux épreuves d’admissibilité :
 une sur les fondamentaux
 une autre sur les connaissances dans les autres disciplines.

Il y aurait également deux épreuves d’admission :
 un oral d’exposé disciplinaire en français ou en mathématiques
 un oral qui permettrait "d’apprécier la motivation", "les valeurs de la République".

Les étudiants ayant suivi la licence LLPE seraient dispensés des épreuves d’admissibilité sous réserve de valider leur L1 et L2.

Ce projet pourrait répondre aux attentes de la FSU-SNUipp, mais le gouvernement, en créant les écoles normales du 21ème siècle, vise à transformer le métier et à discipliner les enseignants. Il s’agit essentiellement de conditionner les étudiants aux "bonnes pratiques" associées au "choc des savoirs" : manuels approuvés, nouveaux programmes, évaluations standardisées du CP au CM2, guides,...
 
Le métier de professeur des écoles est exigeant et complexe, reposant sur la capacité d’analyser les obstacles aux apprentissages, tant sur le plan didactique que cognitif. Il s’agit également de prévenir et de remédier aux difficultés rencontrées par les élèves. Cela exige un haut niveau de qualification et une prise en compte de l’ensemble de la recherche en éducation, et non seulement de la vision du CSEN établie par J-M Blanquer, qui se concentre sur le développement des "bonnes pratiques".

Ci-joint le communiqué de presse

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